Quelle journée mes amis (ça y est, je reprends le pli du dernier voyage) !! Rendez-vous à 8h00 dans le hall de l'hôtel... Nous avons rencontré notre guide francophone Ari : une fois que l'on s'est habitués à l'accent, on comprend plutôt bien son français. Notre chauffeur Trang est aux petits soins (il conduit sans foutre la pétoche à Madame) et bien qu'il ne parle pas beaucoup, on rigole bien.
On nous annonce une grosse journée de route. Nous nous rendons tout d'abord à Negombo pour y visiter le marché aux poissons. Negombo est un port situé à une trentaine de kilomètres de Colombo, de part et d'autre du Milton Canal construit par les Hollandais sur 120 km.
Quand nous arrivons au marché, les effluves embaumées de la mer nous prennent à la gorge... Les sri-lankais y font leurs courses et les jeunes négocient avec les dames à l'air offusqué. Tout se vend :
... poisson corail, thon et tête de thon (sur la droite, on n'imagine même pas sa taille entière !!)...
... calamar, crabe, poulpe, seer fish,
raies énormes, à en faire pâlir nos pêcheurs émérites !
raies énormes, à en faire pâlir nos pêcheurs émérites !
Et pour le cas où l'on ait un doute sur la fraîcheur de la marchandise, un petit tour sur la plage nous assure que la friture sort des filets, triée par les doigts de fée des pêcheurs.
Le poisson est mis à sécher sur la plage, où chiens errants, mouettes et corbeaux seraient pourtant bien tenter d'en chiper quelques uns. Une longue route nous attend ensuite. Nous ne verrons pas l'orphelinat des éléphants aujourd'hui, mais plutôt dans deux jours quand nous serons à Kandy. Nous traçons donc en direction de Giritale.
En une heure de temps, la météo change et nous passons du versant ouest, ensoleillé, où nous nous rafraîchissons au lait de coco en matant des singes peureux...
En une heure de temps, la météo change et nous passons du versant ouest, ensoleillé, où nous nous rafraîchissons au lait de coco en matant des singes peureux...
... à l'apocalypse climatique, sur le versant est. Le temps de manger dans un resto pour papilles touristiques (je suis la première à apprécier les déjeuners qui ne détruisent pas les papilles irrémédiablement :) nous nous demandons tous les 4 si l'on va tenter d'aller suivre le chemin de méditation des monastère de Ritagala, sous cette pluie battante.
Le temps finalement d'acheter deux parapluies et nous décidons que nous ne sommes pas des chochottes et qu'on va y aller, quoi ! Le trajet devient alors épique, puisque nous bifurquons sur une piste sous des trombes d'eau. Ornières, crevasses et sables mouvants (comment ça j'en fais trop ?? ;) ne font pas peur à notre preux chauffeur, prudent mais qui se marre bien tout de même !! Nous continuons même un moment à pied, la route étant bloquée par une camionnette embourbée. Enfin, le trajet participe à l'ambiance et n'oublions pas que nous entrons dans une jungle potentiellement hostile. Déjà, les fromagers font des croches-pieds avec leurs innombrables racines, les lianes menacent, les singes hurlent et les rochers glissent !!
Le temps finalement d'acheter deux parapluies et nous décidons que nous ne sommes pas des chochottes et qu'on va y aller, quoi ! Le trajet devient alors épique, puisque nous bifurquons sur une piste sous des trombes d'eau. Ornières, crevasses et sables mouvants (comment ça j'en fais trop ?? ;) ne font pas peur à notre preux chauffeur, prudent mais qui se marre bien tout de même !! Nous continuons même un moment à pied, la route étant bloquée par une camionnette embourbée. Enfin, le trajet participe à l'ambiance et n'oublions pas que nous entrons dans une jungle potentiellement hostile. Déjà, les fromagers font des croches-pieds avec leurs innombrables racines, les lianes menacent, les singes hurlent et les rochers glissent !!
Plus sérieusement, la pluie fait chanter les grenouilles et donnent à cette forêt protégée un petit air de forêt primaire et les odeurs des arbres importés d'Inde, se répandent partout.
Un sentier de méditation serpente dans la forêt en montant petit à petit. Les moines qui fondèrent ce site au 3e siècles avant JC excellaient dans la fabrication de plantes médicinales.
Arrivés en haut du site, on surplombe la canopée... Au dessous, une cascade glougloute joyeusement dans les rochers éboulés. Il est 16h30, on redescend vers la "Safari jeep" comme l'a surnommée le chauffeur, il est temps, parce qu'il paraît que les éléphants sauvages déboulent sur les coups de 17h pour prendre le thé au bord des routes.
Nous voilà repartis vers Giritale où notre hôtel nous attend, tous mouillés...
Je me gèle en attendant l'appel du technicien d'Orange. Je pense que je faire un blog, moi aussi !
RépondreSupprimerBisous